Sommaire
Jour 1 : Bergen, Balestrand et Bøyabreen
Jour 5 : Scenic Road 55 et Borgund, doutes et hésitations
Jour 6 : Entre hypertourisme et bout du monde : Bateau dans le Nærøyfjord
Jour 7 : Vive les mariés
Jour 8 : Une histoire de marins : Hardanger Maritime Centre
Jour 9 : Bergen
Jour 10 : Home sweet Home
Jour 0 : Le voyage commence au pied de sa porte.
Et si le voyage commençait en tournant la clef de chez soi ?
Petites routes, belles villes d’histoire (Sens, Fontainebleau), resto terrasse, assistance dépannage, concession Nissan, négo assurance, taxi, hôtel, dîner dans la chambre, lever 4h, taxi en retard, enregistrement, sécurité, nous sommes les derniers dans l'avion.
La routine quoi.
La routine quoi.
Jour 1 : Welcome in Bergen ?
Nous arrivons dans un aéroport tout propre, je n’ai jamais aussi peu attendu pour en sortir (à part Singapour peut être).
Puis notre chauffeur nous emmène vers notre maison roulante.
Première impression à chaud ?
Ce pays est moderne, organisé, voire restrictif, il fait froid et humide, et surtout, la concentration de voitures électriques au km2 est impressionnante : TeslaLand !
Puis notre chauffeur nous emmène vers notre maison roulante.
Première impression à chaud ?
Ce pays est moderne, organisé, voire restrictif, il fait froid et humide, et surtout, la concentration de voitures électriques au km2 est impressionnante : TeslaLand !
Nous voici devant Thorgal, il est beaucoup trop grand, comment vais-je conduire un engin pareil !
Dès le premier jour, nous avons décidé de rouler le plus loin possible pour profiter au mieux des fjords et ses glaciers. C'est parti pour 5h de route et ... 180km. Ici, même les autoroutes avec leurs péages invisibles sont limitées à 80km/h, et dépasser est un tort à votre pouvoir d'achat : 10 km/h de trop et vous perdez 300€ sur-le-champ.
Et surtout, la Norvège est le pays des tunnels !
Notre premier contact avec les Norvégiens confirme la légende. Ils sont francs, directs, honnêtes et courtois. L'insécurité est un vague concept de l'esprit qui ne s'applique pas ici.
Il est temps de remplir le frigo géant et de trouver ustensiles de base (ces locations n’ont jamais ce qu’il faut). On repère une enseigne qui fait penser à une jardinerie, c'est un “Kiwi”, une sorte de discount local, qui se rapproche de Aldi en France.
Aller dans un petit supermarché, ce n’est pas simplement utilitaire, c’est aussi sociologique. On s'imprègne de ce que mangent les locaux. La Norvège n’est pas réputée pour sa nourriture, on peut même dire que la junk food est assez courante. Mais comme les Norvégiens sont très sportifs, ça compense.
Une fois les bases du Norsk comprises (merci Microsoft translate), on peut faire un premier plein. Premier constat, c’est moins cher que prévu.
Il est temps de remplir le frigo géant et de trouver ustensiles de base (ces locations n’ont jamais ce qu’il faut). On repère une enseigne qui fait penser à une jardinerie, c'est un “Kiwi”, une sorte de discount local, qui se rapproche de Aldi en France.
Aller dans un petit supermarché, ce n’est pas simplement utilitaire, c’est aussi sociologique. On s'imprègne de ce que mangent les locaux. La Norvège n’est pas réputée pour sa nourriture, on peut même dire que la junk food est assez courante. Mais comme les Norvégiens sont très sportifs, ça compense.
Une fois les bases du Norsk comprises (merci Microsoft translate), on peut faire un premier plein. Premier constat, c’est moins cher que prévu.
Nous découvrons un pays à l’architecture homogène et très agréable à regarder. Même les “HLM” sont beaux, je me demande ce que peut être la vie d’un norvégien dans le besoin…
Premier Ferry sur un Fjord entre Bekke et Lavik. Pas de ticket, pas de cabine, mais une vue imprenable depuis notre tank. Nous traversons le Sognefjord, le plus grand Fjord de Norvège.Première étape du jour : Balestrand.
Sous ses airs Lémanais, cette station balnéaire fut un haut lieu de villégiature des grands du XIXe siècle. On y retrouve un charmant hôtel très chic, un aquarium sans intérêt et une très belle église en bois construite pour une Américaine “autochtonisée”.
Ce qui surprend surtout, c’est cette ambiance paisible faite de maisons en bois sur un petit port qui a su garder son charme d’antan. Et bien sûr, ces montagnes en arrière-plans, qui plongent dans une mer calme, où canotent des yachts en tout genre.
Belle étape au charme d'antan.
Belle étape au charme d'antan.
Bøyabreen pour la nuit
Nous reprenons un Ferry, puis un bord de fjord, une petite route et des tunnels pour finir en soirée au Bøyabreen Glacier viewpoint. Voir un glacier et s’endormir, c'était notre objectif du jour.
L’endroit est connu et beau, un lac est au pied d’une langue glaciaire, c’est facilement accessible.
Donc nous ne sommes pas tout seuls !
Donc nous ne sommes pas tout seuls !
Nous apprivoisons la cuisine de Thorgal, Diner, dodo pour les uns (lever 4h du matin se fait sentir), je pars en quête d’une image nocturne, à base de glacier sous la lune. J’avais préparé la chose avec mon appli fétiche, photopills. Mais la météo n’est pas de la partie.
J’en profite pour faire connaissance avec deux jeunes autrichiens, leur mini drône dévore le lac et le glacier en pleine nuit. Cela fait 5 semaines qu’ils sont partis avec leurs parents et leur caravane… d’Autriche !!!
Au retour, je suis accompagné par une bande de vaches bien curieuses, mais reine en ces lieux. On n’est pas loin d’une vénération indienne.
Le parking est plein, c’est un peu agaçant, mais nous sommes tous ici pour partager cette nature si proche.
Demain, orgie de glaciers !